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L'Univers de Peyton Place - Fanfictions

Episode 956

Episode 956

Chez les Cord, Julie défait ses bagages dans la chambre d’amis. Elle s’aperçoit alors qu’elle vient de remettre dans la valise un pull qu’elle venait tout juste de retirer.

Elle soupire. Que lui arrive-t-il ? Elle sait qu’elle est perturbée par sa conversation avec Steven. Et pourquoi Betty n’a encore rien dit à Steven ?

Julie est bouleversée. Que se passe-t-il dans la tête de sa fille ? 

Fumer une cigarette lui fera du bien. Elle laisse en plant sa valise et sort dans le froid de ce début d’hiver. Adossée contre le mur de la maison, elle savoure sa cigarette tandis qu’elle aperçoit un jeune homme qui sort de la maison d’à côté et s’approche d’elle. 

MANUEL : Bonjour, je suis Manuel Amos, le voisin de…

Elle l’interrompt avec de la dureté dans la voix.

JULIE : Je sais qui vous êtes ! Je suis la mère de Betty.

Manuel sourit et lui tend la main.

MANUEL : Enchanté. 

Mais Julie ne lui sert pas la main. A la place, elle tire une longue bouffée de sa cigarette et rejette la fumée près du visage du jeune homme.

Manuel ne retient pas ce manque d’amabilité. 

MANUEL : Je me demandais si Betty était à la maison.

JULIE : « Mme Cord » n’est pas ici. Et elle ne veut plus vous voir.

MANUEL : C’est elle qui vous l’a dit ?

JULIE : Elle me l’a dit, en effet.

MANUEL : Je veux l’entendre de sa bouche.

Julie se redresse, elle appuie le bout de cigarette contre le mur pour en arrêter la consommation.

JULIE : Ecoutez-moi, jeune homme. Betty est ma fille. Vous n’avez peut-être pas d’enfant, et vous ne savez pas ce qu’une mère est prête à aller pour protéger sa fille. Alors je vous préviens gentiment cette fois. Laissez ma fille tranquille.

La directive de Julie n’impressionne pas Manuel.

MANUEL : C’est une menace ?

JULIE : C’est une promesse.

MANUEL : Vous n’êtes peut-être pas au courant, mais Betty et moi nous aimons…

Julie ricane.

JULIE : Vous vous bercez d’illusions, jeune homme. Betty aime son mari. Vous n’avez été qu’une malheureuse incartade dans sa vie.

MANUEL : Je ne vous permets pas de salir notre histoire.

Julie part d’un rire sec et froid. 

JULIE : Non mais vous vous prenez pour qui ? Vous avez failli détruire la vie de ma fille. Ne vous approchez plus d’elle, parce que sinon, vous allez le regretter !

C’est à ce moment que la Limousine arrive dans la rue. Elle se gare devant la maison des Cord. Betty descend du véhicule et se précipite vers sa mère et Manuel. 

 

BETTY : Que se passe-t-il ?

MANUEL : Il se passe que ta mère me menace, elle menace notre relation. 

BETTY : Manuel, je t’ai dit qu’il n’y avait plus rien entre nous. 

MANUEL : Tu ne peux pas dire ça ! Pas après ce qu’on a vécu !

BETTY : Je dirais même mieux, nous n’avons rien vécu toi et moi ! 

MANUEL : Betty !...

Mais sans dire un mot de plus, Betty saisit sa mère par le bras et entre dans la maison. Penaud, Manuel rentre chez lui, sous le regard de Gloria Emmerson, restée dans la Limousine et qui décroche son téléphone.

Dans le salon des Cord, Julie veut des explications. Elle a passé toute la journée à se faire des films et maintenant, elle veut savoir où Betty en est avec Steven. Elle s’apprête à lui poser la question lorsqu’elle croise le regard froid de Betty, qui dit en pinçant les lèvres :

BETTY : Tu n’aurais pas dû venir.

Julie ne se laisse pas impressionner. Elle connaît sa fille, et elle sait ce qu’il faut faire lorsqu’elle dépasse les limites.

JULIE : Je crois que si, au contraire. J’ai l’impression que tu ne maitrises plus la situation. 

BETTY : Au contraire, je la maitrise parfaitement.

JULIE : L’altercation qui a eu lieu dans ton jardin le prouve ! Et si Steven était venu à ce moment-là !

BETTY : Cette altercation a eu lieu parce que tu étais là. Voilà pourquoi je te dis que tu n’aurais pas dû venir. Manuel va finir par comprendre que je ne l’aime pas et tout ira bien. 

Julie croise les bras.

JULIE : Ah oui ? Et le bébé ! 

Betty hésite. Doit-elle dire la vérité à sa mère ? 

BETTY : Quel bébé ?

Julie interroge sa fille du regard.

JULIE : Est-ce que tu… ?

BETTY : Le bébé n’existe pas, maman. Du moins, il n’existe pas… encore !

Julie réfléchit un instant, puis voit où Betty veut en venir. Son estomac se soulève à cette pensée.

JULIE : Tu ne vas tout de même pas faire croire à Steven… ? 

BETTY : J’aime Steven et c’est la seule solution que j’ai trouvée pour continuer avec lui.

JULIE : Il y avait une autre solution… mais tu n’as pas voulu la saisir. Tu vas au-devant de graves problèmes, ma fille ! 

BETTY : Pas si Steven ne sait rien. Tu ne vas pas lui dire, n’est-ce pas ? 

JULIE : Betty, t’es-tu posée la question de savoir comment tu allais vivre tout le reste de ta vie avec un mensonge aussi énorme !? 

BETTY : Tu ne vas rien lui dire, n’est-ce pas ?

Elle attrape le bras de sa mère comme pour la supplier. Julie secoue la tête, déçue par l’attitude de sa fille.

JULIE : Tu me fais peur, Betty.

BETTY : Je ne veux pas perdre Steven, je ne le supporterais pas ! Dans trois ou quatre semaines, je lui annonce que je suis enceinte et le bébé naîtra prématurément. D’ici là Paula sera de retour et pourra m’aider. 

JULIE : Alors tu préfères lui mentir toute ta vie ? Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevée. 

BETTY : Ecoute, je comprendrais que tu ne veuilles pas rester à…

JULIE : Oh que si, je vais rester ici, ma fille. Je vais rester à Peyton Place le temps nécessaire pour te ramasser à la petite cuillère le jour où toute cette affaire te retombera en pleine figure ! 

 

A suivre...

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M
Là, elle n'a pas tort, la maman Julie ! Cette histoire va immanquablement retomber sur la tête de Betty !
Répondre
M
Surtout que là, Betty n'est plus borderline... elle a carrément dépassé les bornes !