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L'Univers de Peyton Place - Fanfictions

Episode 984

Episode 984

Manuel Amos revient du travail fatigué. La journée a été longue, il a dû négocier le prix d’une réparation d’une des machines, réglé un conflit entre deux ouvriers, en plus de devoir gérer toutes les revendications des ouvriers. 

Parfois, il se demande s’il a les épaules assez larges pour ce travail. Il lui arrive de penser qu’il n’est pas à la hauteur. Alors il se rappelle les mots encourageants de Jack et se dit qu’il a la confiance du grand patron. 

Il passe devant la maison des Cord et cela lui fait rappeler qu’aujourd’hui, il n’a pas eu le temps de penser à Betty. Il s’aperçoit que ça lui a fait du bien. Son cœur se serre. Betty ne sera jamais à lui, il en est conscient maintenant. 

Il entre chez lui, pressé de prendre une douche et de regarder le match de base ball à la télé. Il met les bières au frais, puis monte dans sa chambre. 

Il a alors l’énorme et désagréable surprise de voir Sutton dans son lit, vêtue d’une nuisette sexy. Il fronce les sourcils.

MANUEL : Qu’est-ce que tu fais ici ?

Sutton affiche un air aguichant.

SUTTON : A ton avis. 

Manuel avise les vêtements de la jeune fille sur une chaise et les lui balance à la figure. 

MANUEL : Habille-toi et quitte cette maison immédiatement. Et avant de partir, rends-moi les clés. Je ne veux plus te voir.

Sutton s’attendait à un premier refus, mais elle n’avait pas prévu que celui-ci soit aussi violent. Elle est désespérée.

SUTTON : Mais je t’aime, Manuel. Tu n’as pas encore compris ?

MANUEL : Ce que j’ai compris, c’est que tu n’es qu’une gamine vicieuse et fantasque, et que j'ai dix ans de plus que toi.

Sutton est blessée par les paroles de Manuel. 

SUTTON : Ça ne te gêne pas, la différence d’âge, quand tu es avec Betty Cord ! 

Manuel pince les lèvres. 

MANUEL : Rhabilles-toi et fiche le camp ! 

Mais Sutton ne veut pas en rester là. Elle est belle et sexy. Manuel ne pourra pas résister longtemps. Elle s’approche de lui et commence à lui caresser le torse avec le bout des doigts. 

Manuel n’a pas le temps de retirer le bras de Sutton que Scott Hayes entre en trombe dans la chambre. 

SCOTT : Ôte tes sales pattes de ma sœur, espèce de salopard ! 

Il se précipite vers Manuel et lui décoche une droite qui fait valser l’homme à terre. 

Manuel se relève et il est prêt à en découdre avec Scott. 

SUTTON : Scott, mais tu es fou ! Qu’est-ce que tu fais ? 

Sutton n’a jamais vu son frère dans une telle colère. Son visage est rouge, ses yeux injectés de sang. 

SCOTT : Je vais tuer cette espèce de pervers !

 

Au même moment, Steven entre dans la maison d’Amos avec son revolver à la main. Ses yeux fous cherchent du regard l’homme qui lui a volé sa femme. Il ne voit personne. Il entend des éclats de voix en provenance du premier étage. 

Il monte tranquillement les escaliers, tel un automate. Il entend une voix de fille crier d’arrêter. Puis la voix d’un homme. Il croit reconnaître celles de Scott et Sutton. 

Il se précipite dans la chambre. C’est Sutton qui voit en premier le revolver. Elle met ses deux mains sur sa bouche.

SUTTON : Oh mon Dieu ! 

Steven pointe l’arme vers Manuel. Celui-ci lève les mains en l’air, seule défense qu’il peut avoir.

MANUEL : Non, non… ne faites pas ça, Mr Cord. 

STEVEN : Tu as détruit ma famille…

MANUEL : Non… non… Je peux tout vous expliquer.

STEVEN : Il n’y a plus rien à expliquer, salopard ! 

SUTTON : Monsieur Cord, non !

C’est alors que Scott sent l’adrénaline monter en lui. 

SCOTT : Tirez ! 

MANUEL : Non ! 

SCOTT : Tirez, Mr Cord ! Allez-y, qu’est-ce que vous attendez ! Tirez ! 

De la sueur perle sur le front de Steven. Sa main tremble.

SCOTT : Tuez ce salopard ! Tirez bon sang !!!

Steven appuie sur la gâchette. Le coup part. Le bruit est insupportable, à peine couvert par le hurlement de Sutton. 

Un peu de plâtre du plafond tombe sur Manuel. Ce dernier a eu beaucoup de chance, car avant de tirer, Steven a levé l’arme vers le plafond.

A suivre...
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M
Ce vent qui vient de te décoiffer, cher Monsieur Peyton, est notre soupir de soulagement ! Personne dans la pièce ne mérite cette balle. Merci :)
Répondre
M
C'est le plafond qui a souffert, cette fois ;-)