4 Octobre 2012
EXT. JOUR / MAISON DE PAULA DIXON
Plan de la maison. Paula Dixon habite une grande maison découpée en quatre appartements. Un grand jardin entoure la maison, limité par une clôture blanche fraîchement repeinte. Le jardin est entretenu avec propreté.
INT. JOUR / APPARTEMENT DE PAULA
Paula prépare son sac de voyage. Elle est dynamique, comme souvent. La sonnette de la porte d’entrée retentit.
PAULA
J’arrive !
Elle court jusqu’à la porte et l’ouvre.
PAULA
(un grand sourire aux lèvres)
Betty !
Elles s’étreignent.
BETTY
Bonjour, Paula.
PAULA
Je suis tellement contente de te revoir. Mais ne reste pas plantée là. Entre !
Betty entre et aperçoit le sac de voyage.
BETTY
Tu t’en vas ?
PAULA
Oui, je dois me rendre à Houston avec Steven.
BETTY
(Étonnée)
Steven ?
PAULA
J’ai été désigné exécuteur testamentaire de l’héritage des Bullock. Etonnant, non ?
BETTY
Plutôt, oui. Quand partez-vous ?
PAULA
Ce soir.
BETTY
Tant mieux, cela va me laisser le temps de parler à Steven.
PAULA
Où est-ce que tu habites ?
BETTY
Je suis descendue au Colonial. En fait, je n’ai nulle part où aller depuis que j’ai vendu la maison. C’est pour ça que je viens te voir.
PAULA
L’appartement qu’occupait David est libre. Si ça t’intéresse, j’en parle à la propriétaire. L’appartement n’est pas très grand.
BETTY
Ça m’ira très bien. Merci, Paula.
PAULA
Parfait, en attendant, viens donc t’installer chez moi.
BETTY
Je ne voudrais pas te déranger.
PAULA
Tu ne me déranges pas. Nous sommes amies. Et puis, depuis le départ de Rita et Norman, je t’avoue que je me sens un peu seule. Une compagnie me fera le plus grand bien.
BETTY
Dans ce cas, j’accepte !
PAULA
Je sens qu’on va faire pas mal de soirées pyjamas à mon retour.
BETTY
Je m’en réjouis d’avance. C’est le genre de chose qui me manque beaucoup.
Paula prend Betty par l’épaule et l’entraîne au salon.
PAULA
En attendant, tu as le temps de prendre une tasse de café. Je veux tout savoir sur ce que tu as fait pendant ton absence.
BETTY
(riant)
Dans ce cas, prépare une cafetière entière. L’histoire est longue.
INT. JOUR / HÔPITAL DE PEYTON PLACE
Dans le couloir de l’hôpital, Cal Fullerton drague ouvertement une infirmière.
CAL
(lui tendant un dossier)
Prenez ces constantes toutes les heures, voulez-vous ?
INFIRMIERE
Bien, docteur.
CAL
(Se rapproche d’elle)
Il y a un parfum qui émane de vous… très subtil.
INFIRMIERE
En tout cas, vous ne l’êtes pas …
CAL
Pas quoi ?
INFIRMIERE
Subtil.
Elle s’en va en ondulant les hanches. Cal ne cesse de la dévorer des yeux, ce qui n’échappe pas au Dr Michael Rossi, qui est au bout du couloir. Il s’approche de Cal.
MIKE
Cal, avez-vous changé le pansement de Mme Belsard ?
CAL
(reprend ses esprits)
Quoi ?
MIKE
Mme Belsard… le pansement…
CAL
Oui, Mlle Choate s’en occupe.
MIKE
(ton sec)
Mlle Choate a beaucoup de travail en ce moment, je vous avais demandé de le faire vous-même, il me semble.
CAL
Dr Rossi, je suis médecin, pas infirmier. Ce n’est pas mon boulot.
MIKE
Est-ce que votre boulot se résume à déshabiller des yeux les infirmières ? Vous êtes nouveau ici, Cal. Mais apprenez une chose, lorsque le personnel est surchargé, les médecins doivent pouvoir se charger des tâches de soin. En un mot, vous devez être polyvalent dans ce service.
CAL
Dr Rossi, j’ai l’impression que vous ne m’aimez pas trop.
MIKE
Professionnellement, vous faites du bon travail. C’est le principal. Que je vous apprécie ou non, peu importe. Maintenant, excusez-moi, mais j’ai du travail. Et je crois que vous aussi.
Mike plante Cal qui regarde le médecin partir, incrédule.
A suivre...