Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Univers de Peyton Place - Fanfictions

# 588. Le nouveau bâtiment

lift_indicators.jpg

L’intérieur du nouveau Peyton Professional est somptueux. A l’entrée, un grand hall en marbre avec une réception sur la gauche. Au fond, une alcôve permet l’accès à trois ascenseurs qui mènent aux quatorze étages de la tour. En face, collé sur le mur, une plaque avec le nom de toutes les entreprises. Le nouveau « Clarion » occupe les deux premiers étages. Le bureau de Steven Cord occupe une partie du douzième étage. L’ascenseur s’ouvre à cet étage et Betty en sort. Elle parcourt le long couloir aménagé par de la moquette bleu clair et parvient près de la porte du bureau de son mari. Elle sourit en voyant Steven avec le petit Brian. « J’étais sûre de vous trouver ici. »

Steven sourit à son tour. « Je voulais montrer à Brian mon nouveau bureau. »

Brian semble enchanté. « Regarde Maman, il y a le nom de Papa écrit sur la porte. Je peux rentrer ? »

- Bien sûr, bonhomme, mais fais attention à ne rien salir. »

Brian entre et court dans le bureau somptueux. Steven se tourne vers Betty. « Je ne voulais pas qu’il assiste à la bagarre générale. »

- Le sergent Walker y a mis un terme. A mon avis, le poste de police doit être surchargé à l’heure qu’il est. »

Betty s’attarde sur la plaque contre le mur, où il est inscrit : « Cord, Russell et Associés ». Steven sait à quoi elle pense et tente de se justifier. « J’avais besoin d’un associé pour faire fonctionner le cabinet. C’était primordial sinon j’aurais mis la clé sous la porte avant même l’inauguration de ce bâtiment. Carolyn est une bonne avocate. »

- Carolyn est la fille de Marsha !

Steven hausse les épaules. « Tu ne peux pas la blâmer pour ça. »

- Tu connais ma position sur ce sujet. Marsha a fait beaucoup de mal à des gens que j’aime et je ne veux pas que ça t’arrive à toi aussi.

- Chérie, je vais travailler avec Carolyn, et non avec Marsha. Nous avons déjà eu cette conversation…

- J’estime qu’il y avait d’autres avocats que Carolyn sur terre.

- Et moi, j’estime que Carolyn n’a pas à payer pour sa mère.

Betty secoue la tête. « N’en parlons plus ! »

Steven lui sourit. « J’ai une idée… Nous devrions confier Brian à Paula et de ton côté, tu me fais faire une visite… très particulière de tes nouveaux bureaux ». Il lui fait un clin d’œil.

Betty se met à rire. « Steven Cord, je ne vous savez pas si coquin. »

Steven embrasse Betty. « Coquin… C’est un bien trop gentil mot. »

 

***

 

squareDans le square, les gens se restaurent autour de la grande table où un buffet froid a été dressé, au pied de la statue de Samuel Peyton, le fondateur de Peyton Place. Tout le monde semble avoir oublié l’incident avec les employés de la Fabrique. Jack se faufile parmi les convives en serrant des mains et affichant des sourires de circonstances.

Il parvient près de Paula et juge inutile de lui sourire. Brian joue avec un autre gamin près de la statue. Paula, elle, sourit à Jack. « Bravo Jack, ce discours a été un vrai fiasco. »

- Je suppose que ce… petit intermède vous a plu.

- C’était… Comment dire ?... Jubilatoire. » Elle ajoute avec ironie : « C’est dingue comme vos employés vous connaissent bien !

- Plutôt que de vous répandre en ironie à mon propos, essayez de convaincre Betty de ne pas s’acharner à vouloir créer une nouvelle société de promotion immobilière. Parce que je vais l’écraser tout comme j’ai écrasé Bepaliss.

- AD real estate.

- Quoi ?

- C’est le nom de notre nouvelle entreprise.

Jack ricane. « Je vous croyais plus intelligente que cela, Paula. Je pensais que vous alliez retourner travailler à l’hôpital auprès de votre mari. C’était la meilleure chose à faire. Au lieu de cela, vous allez au-devant de graves ennuis en vous associant de nouveau avec Betty.

Le sourire aux lèvres, Jack se dégage et s’en va. Paula se retourne vers lui et, impulsivement, lui lance : « Elle ne vous a jamais aimé, vous savez ! »

Jack s’arrête un instant, secoue la tête, et repart saluer d’autres mains.

Betty parvient près de Paula. Elle a les cheveux en bataille. Paula la regarde et fait mine de la réprimander en lui passant une main sur ses cheveux défaits. « Betty, ce n’est pas sérieux… A ton âge. »

- Il n’y a pas d’âge pour les bonnes choses, ma chère.

Un peu plus loin, Carolyn Russell traverse le square en portant un carton de déménagement dans les mains. C’est une belle jeune femme d’une trentaine d’années, aux cheveux blonds descendant en cascade sur les épaules. Elle aperçoit Paula et Betty et souhaite leur dire bonjour. Mais lorsqu’elle parvient près d’elles, elle surprend une conversation.

Paula regarde vers la droite, à l’opposé de Carolyn qu’elle ne voit donc pas. La mère de Carolyn, Marsha, arrive avec un panier rempli de victuailles. Elle sourit aux convives. Paula s’approche de Betty. « Voilà la sorcière de la ville qui arrive. »

Betty se met à rire. « Elle a oublié son balaie cette fois. »

Marsha semble à l’aise et parle aux gens en souriant. Paula secoue la tête. « Regarde-là, à se pâmer devant tout le monde. Madame a décidé de sortir le grand jeu aujourd’hui. »

Carolyn entend la conversation et la peine se lit sur son visage. C’est à ce moment que Betty et Paula s’aperçoivent de sa présence. Betty rougit, honteuse. Paula baisse la tête.

Carolyn décide cependant de faire bonne figure et s’approche d’elle. « Je suis venue emménager dans les nouveaux bureaux. »

Betty se force à la regarder. « Bien sûr. »

Carolyn hésite. « Je… je suis contente de travailler avec votre mari, Madame Cord. C’est un excellent avocat et il m’apprendra beaucoup. »

Betty lui offre un timide sourire. « Bonne chance, Carolyn. »

Carolyn sourit à son tour et se dirige vers le bâtiment. Hors de vue des deux femmes, elle retient ses larmes.

Marsha s’approche de Paula et Betty. Elle montre le panier qu’elle tient dans la main. « Bonjour, Mesdames. J’ai fait des cookies et un gâteau au citron, si cela vous dit. »

Paula pince les lèvres. « Je n’ai pas faim. »

- Comment va votre mari, Paula ?

- Très bien, merci.

Marsha regarde autour d’elle. « Il n’est pas ici ? Je ne l’ai vu nulle part. »

- Il travaille.

- C’est l’inconvénient d’épouser un médecin. Il n’est pas souvent avec son épouse. Vous devriez venir dîner à la maison un de ces soirs. »

Paula sourit avec embarras. « Un de ces soirs, peut-être. » Au ton de sa voix, cela veut dire qu’elle n’a aucune intention d’aller dîner chez Marsha.

Betty retient un fou rire. Marsha voit une de ses connaissances et se dirige vers elle. Seule avec Paula, Betty laisse éclater son rire. Paula la regarde. « Et tu trouves ça drôle. Cette femme a vraiment de gros problèmes. »

 

 


A suivre...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Eh ben, il y en a qui ont la rancune tenace !<br /> <br /> Ouh ouh, Paula ! C'est toi qui as eu Mike :-)<br /> <br /> On n'a pas encore retrouvé Lisa ni Hannah... mais les langues de vipères sont déjà là !
Répondre
M
<br /> <br /> Oui, à la place de Betty et Paula, j'aurais honte. Pauvre Carolyn <br /> <br /> <br /> <br />