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L'Univers de Peyton Place - Fanfictions

Episode 735. La peur de sa vie

Aujourd'hui, dans "Les Plaisirs de l'Enfer"...

- Mary !, hurla-t-il.
Avant que la fidèle servante n’ait eu le temps de répondre, il quitta le vestibule et se précipita vers la grande salle à manger. Il ferma un après l’autre les volets des fenêtres.
- Mary !, appela-t-il une nouvelle fois.
Il alla ensuite dans le salon. James Peyton était dans le fauteuil, en face de la cheminée.
Il se leva et regarda avec surprise Jack fermer les volets.

Episode 735. La peur de sa vie

Rachel Welles… Rachel Welles… Rachel Welles…

Ce nom ne cessait de danser dans l’esprit de Jack. La jeune femme qu’il avait rencontrée quelques temps plus tôt avait enfin une identité.

Tout en roulant en direction du manoir, il se promit de demander à Rachel de venir se reposer dans la grande demeure familiale des Peyton, le temps qu’il faut pour qu’elle se remette de ses blessures, morales et physiques.

Rachel s’était déjà liée d’amitié avec Colleen. Ce serait bien pour elle d’être entourée d’attention.

Lisa risquait de ne pas aimer, mais de ça, il s’en fichait royalement.

Il fronça les sourcils en regardant dans le rétroviseur. Une voiture noire était derrière elle.

La même voiture noire qui était stationnée pas très loin de la sienne sur le parking de l’hôpital.

Il avait déjà parcouru pas mal de distance et la voiture était toujours derrière.

Il se remémora les paroles de la fliquette. Et si finalement c’était lui qui avait été visé au Cider Barrell et non Mira, enfin… Rachel ?

Etait-il en danger ?

Il n’en était pas sûr. Ce dont il était certain par contre, c’est que la voiture le suivait.

Pour s’en assurer, il tourna dans Chesnut Street et prit un détour pour parvenir au pied de la colline.

La voiture était toujours derrière lui.

Jack eut soudain un mauvais pressentiment. De la sueur perlait de son front.

« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? », maugréa-t-il pour lui.

Pourquoi quelqu’un en voulait à sa peau ? Certes, il avait des ennemis, mais de là à vouloir le liquider…

Il grimpa la colline et s’arrêta devant la grille en fer forgé du manoir. La voiture avait marqué un arrêt non loin de là, près d’un vieux chêne.

« Et en plus, ils ne sont pas discret pour un sou ! ».

Il sortit de son véhicule, jeta un regard vers la voiture noire et vit la portière s’ouvrir.

Il claudiqua jusqu’à la porte d’entrée de la maison.

Une fois à l’intérieur, il ferma la porte à clé.

- Mary !, hurla-t-il.

Avant que la fidèle servante n’ait eu le temps de répondre, il quitta le vestibule et se précipita vers la grande salle à manger. Il ferma un après l’autre les volets des fenêtres.

- Mary !, appela-t-il une nouvelle fois.

Il alla ensuite dans le salon. James Peyton était dans le fauteuil, en face de la cheminée.

Il se leva et regarda avec surprise Jack fermer les volets.

- Qu’est-ce que tu fais ?

Il n’eut pas le temps de répondre, car Mary arriva.

- Que se passe-t-il ?

Jack était en sueur et haletait.

- Mary, fermez toutes les issus de ce manoir. Faites vite.

Mary, habituellement plaintive en ce qui concerne l’exécution de tâches ne faisant pas partie de son contrat de travail, saisit l’urgence et alla s’exécuter sans mot dire.

Les sourcils froncés, James avança vers Jack.

- Je peux savoir ce qu’il se passe.

- Où est Colleen ?

- Dans sa chambre avec Selena.

- Et Lisa ?

- En ville. Mais enfin, dis-moi ce qui ne va pas !

- Il faut appeler la police.

Jack souleva légèrement le volet qu’il venait de fermer.

Un homme au complet noir, dont la moitié de son visage était cachée par un chapeau, était debout devant la grille de la porte. Il observait la maison.

- Je crois que quelqu’un veut ma peau, James.

James sentit la chaleur quittait son visage.

- Quoi ?

- Regarde.

Il montra à son fils l’homme près de la grille.

James poussa un soupir de soulagement et remonta le volet.

- Qu’est-ce que tu fais ? Tu veux qu’il nous descende tous !

- Il ne descendra personne, Jack. Ce n’est pas un meurtrier.

Jack écarquilla les yeux de surprise.

- Tu… tu le connais ?

- Oui. Je l’ai engagé.

- Engagé ? A faire quoi ?

- A te surveiller.

Jack fronça les sourcils.

- Mais pourquoi ?

- Ce type est garde du corps. Il est chargé de te protéger.

Jack, tellement surpris, ne dit d’abord rien. Il était plutôt content que James s’intéresse à lui au point d’embaucher un garde du corps.

Relâchant la pression, il alla dans le vestibule et cria :

- Mary ! Vous pouvez remonter les volets.

Il l’entendit râler, signe qu’elle avait entendu, et retourna dans le salon.

- James, je n’ai pas besoin de garde du corps.

- Vraiment, alors pourquoi tu as eu si peur en voyant cet homme ?

Jack ne répondit pas et alla se verser un verre de whisky.

- Jack, je pense que celui qui a tiré sur la jeune femme au Cider Barrell en voulait après toi.

- Qu’est-ce qui te fais dire ça ?

Surpris par la question, James l’esquiva.

Jack but une gorgée du breuvage. Le liquide le réchauffa.

- J’ai un tas d’ennemis, comme n’importe quel homme d’affaires, mais pas d’ennemis mortels.

- Tu devrais te méfier.

- James, j’apprécie ta sollicitude, mais je ne comprends pas pourquoi tu as engagé un garde du corps pour me protéger.

- Tu… tu as peut-être plus d’ennemis que tu ne le crois.

Jack posa son verre.

- Il y a quelques jours, tu étais prêt à détruire toute ma vie, et maintenant, tu veux me protéger. Il faudrait que tu m’expliques.

- Je n’ai jamais voulu détruire toute ta vie, comme tu dis. Tu sais très bien que ce qui me dérange chez toi c’est ta soif de pouvoir. De vouloir tout posséder, tout diriger. C’est ce qui me dérange chez toi. Mais pas au point que tu te fasses tuer.

- Encore une fois, James, je te repose la question : pourquoi penses-tu que je suis en danger ?

James balaie l’air de sa main.

- Oublie ça. Il se trouve que j’ai un peu paniqué. Quand j’ai appris la tentative de meurtre, j’ai pensé que c’était toi qui étais visé. Et j’ai eu peur qu’ils ne continuent à s’en prendre à toi.

Jack s’avança doucement vers son fils.

- Y a-t-il quelque chose que tu sais et que je ne sais pas ?

- Non.

La réponse n’était pas sincère. Jack avait l’impression que James lui cachait quelque chose. Mais la journée avait été éprouvante et il ne savait plus très bien quoi penser. Peut-être que James avait effectivement peur pour lui.

- Ne reste pas planté là, dit-il à son fils. Va chercher le barracuda au chapeau. Je suis sûr qu’il ne dira pas non à un bon verre de whisky.

 

A SUIVRE...

Mardi prochain, dans "Les Plaisirs de l'Enfer"...

- Je m’appelle Manny Amos et je viens d’emménager à Peyton Place. Une maison sur le littoral.
Betty le salua, à la fois intriguée et surprise par l’homme.
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- Je connais beaucoup de chose. Le nom des jolies femmes ambitieuses en font partie.
- Que voulez-vous, Monsieur Amos ?
- Je vous en prie, appelez-moi Manny.

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M
Ouf !!! Et ben, on a eu aussi peur que Jack ! <br /> C'était bien d'apercevoir notre chère Mary :-)
Répondre
M
Ah cette chère Mary :-) Je prévois bientôt de lui écrire une belle storyline... j'ai quelques idées en tête déjà...